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Retrouvez toutes les annonces de la Paroisse Saint-Clément pour les semaines à venir.

Nous vous souhaitons une agréable lecture et espérons vous retrouver prochainement !

Message aux Catholiques du diocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo

Chers frères et sœurs dans le Christ,

En accueillant avec joie le pape Léon XIV, nous avons reçu un père et un pasteur. Remercions Dieu pour ce don qu’il fait à chacun de nous, à son Église et à toute l’humanité.

L’unité !

Sur le balcon de la Basilique Saint-Pierre, il nous a confié qu’il était « fils de saint Augustin », ce grand évêque mort en 430 qui travailla pour l’unité entre les chrétiens. Léon XIV a une devise : « In Illo uno unum », ce qui signifie : « Dans l’unique Christ, nous sommes un. » Il tire cette expression de saint Augustin. Il sera le gardien de l’unité dans la foi vivante en Jésus, le Christ, notre Seigneur et Sauveur.

Le Christ !

Dès ses premiers mots, il nous a invités à aller de l’avant avec espérance et sans peur : « Dieu nous aime, Dieu vous aime tous, et le mal ne prévaudra pas ! Nous sommes tous entre les mains de Dieu. C’est pourquoi, sans crainte, unis main dans la main avec Dieu, et les uns avec les autres, allons de l’avant. Nous sommes les disciples du Christ. Le Christ nous précède. Le monde a besoin de sa lumière. »

Léon !

En choisissant de s’appeler Léon, il m’a fait penser au Pape saint Léon le Grand qui, au Vème siècle, a proclamé avec force la vraie foi au Christ Jésus. Il sera un prédicateur du Christ pour que nous grandissions tous dans la foi.

Il y a aussi le Pape Léon XIII qui, en 1891, a posé les bases de la Doctrine sociale de l’Église. Pasteur de terrain, il fut curé de paroisse et évêque d’un diocèse pauvre au Pérou. Il sera ami des pauvres et proclamera l’immense dignité chez tout être humain.

La paix !

Plusieurs fois, le Pape a insisté sur la paix. Il a souhaité la paix pour chaque personne et pour tous les pays. « La Paix du Christ ressuscité, la paix désarmée et humble. » Il a évoqué la faible voix du Pape François qui, le jour de Pâques, a murmuré : « La paix soit avec vous ». Léon XIV l’a redit avec force. Il sera prophète de la paix en construisant des ponts dans le dialogue et avec charité.

Prions pour Léon XIV. Il nous trace un chemin de sainteté dans l’espérance.

Allons de l’avant avec joie, avec confiance et avec audace.

Rennes, le 8 mai 2025

    +Pierre d’Ornellas

Archevêque de Rennes


Prière
à l’occasion du débat sur le projet de loi concernant
la fin de vie.
 
Seigneur Dieu, Maître de la vie,
Berger de ton troupeau,
Tu prends soin de tes brebis.
 
Tu nous confies la mission de prendre soin
de chacun de nos frères et sœurs éprouvés
par la maladie, la vieillesse et la fin de vie.
 
Béni sois-tu pour les soignants et les aidants
qui les accompagnent avec bonté et compétence
afin qu’ils ne souffrent pas et gardent l’espérance.
 
Envoie ton Esprit sur nos responsables politiques,
donne-leur sagesse et discernement éthique,
guide-les dans leurs décisions pour le bien de tous.
 
Délivre notre société de la tentation de l’euthanasie,
Gardes-la audacieuse dans sa lutte contre le suicide,
affermis-la dans le respect de toute vie.
 
Fais de nous des témoins de l’Évangile de la vie,
inspire-nous la compassion en actes et en vérité
apprends-nous à aimer comme un bon Samaritain.
 
Chaque fin de vie conduit à un passage vers Toi,
qui accueilles avec une infinie tendresse,
dans ton Royaume de lumière et de paix.
 
Béni sois-tu pour le don de la vie.
 
Rennes, le 15 mai 2025                                                                         +Pierre d’Ornellas
Archevêque de Rennes
 
Des repères simples pour discerner :
–          Sortir de la confusion des mots : « Aide à mourir » signifie l’acte d’euthanasie ou de suicide assisté.
–          Ne pas mentir dans la loi : le projet de loi appelle « mort naturelle » ce qui est une mort provoquée par euthanasie ou suicide assisté.
–          Quelques cas exceptionnels ne justifient pas une loi qui aura une influence sur tous, en particulier sur les personnes âgées dépendantes.
–          Avant toute réforme, l’État a le devoir de développer les soins palliatifs qui accompagnent la vie jusqu’au bout en apaisant les souffrances.
–          Par la sédation profonde, les soignants veulent apaiser la souffrance en laissant venir la mort naturelle.
–          L’État doit développer une « culture palliative », pour qu’on prenne toujours soin de la personne malade dans tout ce dont elle a besoin.